Le Togo, dont la partie septentrionale a subi les trois dernières années des attaques terroristes sporadiques, mène une riposte interne contre les tentatives de déstabilisation et je reste persuadé que pour tenir ses promesses, la lutte contre l’EI et le terrorisme international dans ma région en Afrique de l’Ouest et dans la région du Sahel demande plus de cohérence et surtout de transparence dans les stratégies internationales.
Il y a un pan non négligeable des populations de nos régions qui sont convaincues aujourd’hui que certains de nos partenaires ne jouent pas franc jeu dans la coopération contre le terrorisme international. Cela sape la légitimité de la lutte et devrait amener les partenaires à ne pas perdre de vue dans leurs interventions en Afrique les principes de précaution, de prudence, de transparence et de responsabilité.
Pour finir, je voudrais inviter à tenir compte des pays de l’Alliance des États du Sahel comme des partenaires indispensables dans la lutte contre l’EI et le terrorisme international en Afrique. L’on ne peut être efficace dans la riposte contre l’EI en Afrique de l’Ouest et au Sahel sans impliquer le Mali, le Niger et le Burkina Faso dans les stratégies malgré les recompositions géopolitiques en cours.
Je vous remercie pour votre attention. |